Lundi 20, Fulgurances était à Lyon pour la sixième édition des « Seconds sont les premiers ». Le concept – à la base Parisien – est simple : inviter chaque mois un second de cuisine à préparer un dîner pour des amateurs curieux. Et pour une fois ces numéros 2, habituellement dans l’ombre des chefs ont droit à leur part de lumière. Cette fois c’est Laurent Cabut, le second d’Inaki Aizpitarte au Chateaubriand à Paris et Andrea Petrini, journaliste culinaire renommé qui étaient aux commandes !!
A l’annonce de cet évènement sur le blog « faim de lyon » de Marjorie j’ai réservé sans attendre. En bonne accro aux nouvelles expériences culinaires il me fallait absolument tester.. et puis ça tombait le soir de l’anniversaire de mon cher et tendre, un prétexte supplémentaire pour craquer !
On arrive avec des amis aux alentours de 20h30 dans ce cadre grandiose que sont les subistances, laboratoire de la création artistique lyonnaise par excellence.
Nous sommes accueillis avec un petit apéritif à la plancha en plein air et quelques délicieux verres de Moussamoussette Anjou 2010, parfait pour débuter la soirée
Brochettes de cœur au sésame et gras double
Vers 21h nous entrons enfin dans la magnifique verrière des subsistances…
Ce lieu est magique et l’ambiance qui règne renforce encore cette sensation : la musique électro, la lumière si particulière, la fumée dégagée par le barbecue géant … Nous nous approchons des deux grandes tables géantes prévues pour l’occasion.
Le duo Laurent/ Andrea est en scène …au sens propre du terme car nos deux trublions cuisinaient sur une scène à plusieurs mettre au-dessus du sol pour notre plus grand plaisir.
Avant de s’installer il faut aller chercher ses couverts au fond de la salle, car ceux-ci sont déposés pêle mêle sur une nappe blanche..
L’ambiance est conviviale on échange avec nos voisins de table impatients de découvrir le menu du soir
Les amuses bouche s’enchainent avec des associations de saveur audacieuses : céviche à la fleur de coriandre et sa framboise puis pain grillé à la moelle et son petit poisson et enfin un bouillon de canard olive et réglisse.
Le menu s’affirme avec un poireau noir et son jaune d’oeuf –cru – à l’encre de seiche suivi d’une aubergine brûlée et son bonite à la texture parfaite.
Les plats bousculent mes papilles , peu habituées à ces saveurs si particulières.
Un petit temps de répit avant de découvrir le bœuf pickle tandoori servi avec son Fleurie Jean Foillard 2008.
Pour clôturer la partie salée.. on nous sert une délicieuse poitrine de porc grillée et son mais aux oignons Trébons
Arrive ensuite les desserts.. avec un surprenant petit pois fraises – association pour le moins inattendue – suivi d’un lait ribot – amandes et algues ma fois fort bon
Je n’ai honnêtement pas tout aimé, j’ai parfois été surprise , déroutée ou conquise.. En tous cas je ne peux que saluer ce Lundi aux subsistances pour avoir provoqué mes papilles de la plus belle façon qu’il soit…
6 Commentaires
pour avoir fait deux sessions parisiennes (le second du Noma : la première édition) et le second de In de Wulf, je comprends la surprise que peut créer cette cuisine. C'est un révélateur de tendances, tout n'est pas fait pour être aimé mais c'est surtout un test.
J'avais vu passer l'annonce sans m'y attarder. Je crois que comme toi, j'aurai surtout apprécié l'ambiance, car le menu me semble un peu déroutant …surtant le gras double à l'apéro !
Je te conseille d'essayer! C'est une expérience à faire..
Je me tâte pour aller aux lundis d'Arles… J'aime bien être surprise.
très conviviale.. et je suis tout à fait d'accord avec toi ça fait du bien d'être bousculée!
effectivement un menu qui secoue …mais cela fait du bien d’être étonné quelques fois .
et d'après tes photos l'ambiance était conviviale…non ?